Mais cette secousse a été moins violente : elle a atteint une magnitude de 5,8, selon l'Institut de géophysique américain. Elle s'est produite à 10 heures locales ; l'épicentre de ce nouveau séisme, fortement ressenti à Tokyo, était situé en mer à 150 km au nord-est de la capitale au large de la préfecture d'Ibaraki.
Ordre d'évacuation pour le port de Hachinoe
Sitôt après la secousse, tous les yeux se sont braqués au large. Et en fin de matinée, bien après cette réplique, un hélicoptère des pompiers a signalé une vague, dont la hauteur était évaluée à trois mètres, au large de la préfecture de Fukushima, où se trouvent plusieurs centrales nucléaires. Pour l'Agence météorologique japonaise, chargée de suivre les séismes et les tsunamis, cette vague était repérée bien trop tard pour avoir pu être causée par le tremblement de terre de 10 heures du matin, et aucune autre réplique n'avait été enregistrée depuis lors ; mais après le traumatisme de la semaine passée, une alerte au tsunami n'en a pas moins été lancée. Avec d'autant plus de rapidité que cette même Agence avait reconnu dans le même temps que ses installations avaient pu être endommagées par le précédent séisme, et ne plus être fiables ; et que les médias japonais avaient fait état d'une baisse du niveau de la mer près de la côte, possible signe annonciateur d'un tsunami.
Les autorités des préfectures bordant la façade Pacifique ont invité les riverains à se mettre à l'abri. Celles du port de Hachinoe, dans la préfecture d'Aomori, ont même envoyé un ordre d'évacuation concernant les 13.000 habitants de la ville. Mais le raz-de-marée redouté n'est pas venu. "Il n'y a plus de crainte d'un tsunami pour le moment, mais nous continuons à demander aux résidents de rester vigilants", a simplement commenté un responsable de la préfecture de Fukushima. Le risque d'une réplique de magnitude 7, voire au-delà, n'est toujours pas écarté pour les prochaines heures.
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