الأحد، 13 مارس 2011

Les dangers de la radioactivité



Publié le 13.03.2011
Nous baignons en permanence dans une radioactivité naturelle. Mais elle n’a rien à voir celle que le corps subit lors de catastrophes nucléaires comme celle de Tchernobyl en 1986 ou du Japon aujourd’hui. Chef du département de protection de la santé de l’homme à l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) et médecin radiopathologiste, Patrick Gourmelon distingue deux types d’exposition à la radioactivité.
« Il y a tout d’abord les cas où la dose est tellement forte que les rayons atteignent le fonctionnement de nos cellules, explique-t-il. Celles-ci sont alors incapables de se reproduire. La radioactivité s’attaque particulièrement aux cellules souches de la moelle osseuse et à celles de l’intestin. Ces affections ne concernent que les personnes directement en contact avec un réacteur nucléaire, comme les pompiers qui sont intervenus à Tchernobyl. »

Augmentation du risque de cancer

En cas d’accident, deux possibilités. « La première est de distribuer des comprimés d’iode aux populations les plus fragiles comme les nourrissons, les enfants, les femmes enceintes... Le mieux est de les prendre une heure avant. Au-delà de vingt-quatre heures, cela ne sert plus à rien, car les risques sont plus importants que les bénéfices. La seconde est d’évacuer la population ou, si ce n’est pas possible, de faire en sorte que les gens restent confinés. »
Même une fois l’alerte passée, il convient de rester prudent. « Les rejets radioactifs contaminent l’environnement en se fixant sur les végétaux qui sont ingurgités par les animaux, détaille le spécialiste. Or, il ne faut que trois jours au lait de vache pour qu’il soit infecté. Au bout de trois semaines, c’est sa viande qui est touchée. »
Des expositions plus faibles sont également possibles. « Dans ce cas, souligne Patrick Gourmelon, il n’y a pas d’effet visible sur les tissus, mais une augmentation du risque de contracter un cancer. On sait que les rayons peuvent provoquer des leucémies, ou des cancers de la thyroïde chez l’enfant, comme on l’a constaté à Tchernobyl. »
Sources: Le Parisien

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