«Le feu n'est plus en évolution. Il est éteint sur la partie qui menaçait directement des habitations. Il ne reste que des foyers statiques mais difficiles à traiter car ils sont situés dans un secteur vallonné», a expliqué le colonel Gérard Patimo, chef du PC incendie installé à Carry-le-Rouet, station balnéaire de la Côte Bleue.
«Ils sont traitables par voie aérienne mais ensuite il faut aller au sol et pour cela il faut dégager des voies d'accès avec des moyens de débroussaillement. C'est un travail de longue haleine», a-t-il ajouté.
Le mistral, très fort samedi avec des rafales à 90 km/h, a attisé les flammes, avant de faiblir, mais soufflait encore dimanche, d'où la nécessité de noyer rapidement les derniers foyers pour éviter une reprise.
Selon les pompiers, cet incendie pourrait être d'origine criminelle. «Une voiture a brûlé sur un sentier en plein milieu du massif» a t-il déclaré.
Plus de 750 hommes et 130 engins ont été dépêchés sur les lieux, avec des renforts venus des départements voisins. Les largages aériens, interrompus à la tombée de la nuit, ont pu reprendre à 7 heures avec quatre Canadair, un Dash 8 et deux hélicoptères bombardiers d'eau.
900 hectares de pinède et broussailles ont été dévorés par cet incendie qui a démarré samedi vers 21 heure sur la commune de Châteauneuf-les-Martigues.
Du côté des habitations, peu de dégâts sont à déplorer, essentiellement des toitures de maisons léchées par les flammes et un cabanon détruit. Dès samedi soir, la direction d'un camping de Carry-le-Rouet avait fait évacuer par précaution les quelque 2 000 vacanciers qui y séjournaient. Ils ont été autorisés à regagner l'établissement dimanche en début de matinée, certains ayant passé la nuit dans un gymnase.
Samedi soir, 350 hommes et 75 engins de lutte étaient déjà à pied d'œuvre. Et des largages d'eau avaient déjà été effectués.
C'est le premier gros incendie de l'été en Provence-Alpes-Côte d'Azur, région souvent touchée par les feux de forêt.
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