الأحد، 15 يونيو 2008

Le Caire, une ville macrocéphale

Dans les Pays en développement, l’urbanisation des populations continue à un rythme soutenu (véritable explosion urbaine), on y trouve de plus en plus de mégapoles qui offrent des paysages spécifiques et qui rencontrent des problèmes de gestion de l’environnement.


La ville charme par la variété de ses identités. L’identité du Caire se lit dans la mosaïque des quartiers qui la composent, différents dans leur urbanisme, leurs rôles économiques et culturel et le niveaux de vie de leurs habitants.

C’est une ville fascinante, en fusion permanente qui offre toutes les caractéristiques des villes du tiers monde.

Une croissance incontrôlée

Sur les 72 millions d’habitants que compte l’Egypte, entre 15 et 17 millions vivent dans cette gigantesque mégapole de 2900 km² qui s’étend désormais sur plus de 65 km du Nord au Sud, et 35 km d’Est en Ouest. La ville concentre l’essentiel des activités : 40% des emplois industriels, 60% des emplois du tertiaire, la moitié des étudiants égyptiens. Le Grand Caire (zones bâties sans discontinuité) englobe les villes nouvelles construites dans les périphéries (Sadate City, Six-Octobre, Badr ..) mais aussi un habitat spontané gagné sur les terres agricoles. Cependant, le taux d’accroissement annuel de la population est aujourd’hui retombé à environ 2%.

Evolution de la population du Caire

Situé sur la tête du delta du Nil, le Caire est, avec une douzaine de millions d’habitants, la première agglomération du continent africain et du monde arabe. Peuplée de 3 300 000 habitants en 1960, la capitale égyptienne, entraînée par une croissance de 4 % par an, est aujourd’hui confrontée au défi que représentent chaque année 500 000 citadins supplémentaires. Les quartiers centraux étant saturés, l’espace urbanisé s’étend dans toutes les directions, principalement dans l’axe de la vallée du Nil. Les espaces d’occupation spontanée alternent avec les lotissements planifiés et les formes d’habitat reflètent les contrastes sociaux. [... ] Les plans directeurs successifs ont tenté de décongestionner le centre du Caire en créant des villes satellites desservies par des autoroutes et un métro. [... ] L’impression d’être toujours au centre d’une marée humaine exprime une réalité, celle du formidable entassement de population dans la capitale égyptienne.

(R. Pourtier, Villes africaines, Documentation Photographique. La Documentation française, n° 8009, 1999.)

Il existe à l’heure actuelle trois secteurs géographiques

Le centre, sur la rive droite du Nil qui se compose de quartiers différents : le quartier des affaires abritant les bureaux de l’administration, des sièges sociaux des grandes entreprises, les banques, les commerces et les hôtels de luxe. Plus au sud, le Vieux Caire, offre un paysage totalement différent : les maisons traditionnelles sont séparées par des ruelles étroites et les souks sont très fréquentés.

Les extensions urbaines concernent la rive droite avec le célèbre quartier d’Héliopolis et la rive gauche (quartiers de Doqqî ou de Gîza). Cinq millions d’habitants vivent dans ces zones urbaines où le rythme de croissance est rapide. Ce sont les quartiers peuplés par les populations les plus aisées.

Les territoires périphériques autrefois espaces agricoles ou désertiques accueillent aujourd’hui plus de 3 millions d’habitants. Le Caire s’étend à l’heure actuelle jusqu’au site de Gizeh au pied des pyramides.

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